Kundgebung für die Kernenergie
Texte en français original ci-dessous Am 20. Oktober werden weltweit Kundgebungen unter dem Titel «Stand-up for Nuclear» von einer Gru…
Texte en français original ci-dessous
Am 20. Oktober werden weltweit Kundgebungen unter dem Titel
von einer Gruppe von Umweltgruppen (siehe standupfornuclear.org) organisiert, deren Hauptanliegen es ist, Strom mit dieser Technologie klimafreundlich zu produzieren. Experten der Eidgenössischen Technischen Hochschule Zürich (ETHZ), des Paul Scherrer Instituts (PSI) und der Nationalen Genossenschaft für die Lagerung radioaktiver Abfälle (NAGRA) haben sich privat zusammengeschlossen, um bereits am 19. Oktober in Zürich eine dieser Veranstaltungen zu organisieren, von 11 bis 16 Uhr auf dem Hechtplatz.
Diese Absicht ist lobenswert, obwohl in der Schweiz das politische Savoir-vivre sich nicht auf der Strasse ausdrücken sollte, wie es traurigerweise anderswo die Normalität ist. Bei schönem Wetter ist es immer besser, dorthin zu gehen, als auf dem Utoquai zu flanieren, um Eis zu lutschen oder Bier zu trinken. Und wenn das Wetter schlecht ist, wird es eine Gelegenheit sein, seine Entschlossenheit für eine überfällige Sache der Vernunft zu beweisen.
Das starke Argument dieser Gruppen «aus der Zivilgesellschaft» ist die geringe CO2 Belastung durch diese Technologie und damit ihr Beitrag zur Rettung des Klimas, des Planeten und damit der Menschheit.
Abgesehen von der hypothetischen Lösung der Klimafrage soll jedoch daran erinnert werden, dass die Kernkrafttechnologie für sich bereits viele Vorteile hat:
- Diversifizierung der Primärenergiequellen.
- Reduzierung der Abhängigkeit von fossilen Brennstoffen.
- Geringe Importabhängigkeit
(langfristige Reserven können kostengünstig eingelagert werden).
- Selbstversorgung
(geringe Abhängigkeit von Stromimporten).
- Stabile Stromversorgung (Bandstrom) mit einer Verfügbarkeit von ca. 90%.
- Sehr lange technisch- und ökonomisch sinnvolle Betriebsdauer
(60 Jahre und mehr).
- Umweltfreundlicher (einschliesslich Abfall) als die flatternden Alternativen
(Sonne und Wind bedürfen Speicherung, und/oder thermische Kraftwerke im Stand-by-Modus).
- Geringer Platzbedarf
- Sicherer als andere Lösungen,
(Kernschmelze bei modernen Konzepten physikalisch nicht möglich).
- Wirtschaftliche Konkurrenzfähigkeit
(einschliesslich Rückbau und Abfallbehandlung)
- Technologisches Potenzial, das das Ende der Ressourcen in die Ewigkeit treiben kann
(Hochtemperatur-, Brüter-, Molten-Salt-Reaktoren).
Abfälle der ersten Generationen können somit als spaltbares Material dienen.
Diese Merkmale reichen aus, um ihre Verwendung zu rechtfertigen.
Deshalb erkläre ich mich als Befürworter der Kernenergie, unabhängig davon, ob sie etwas für oder gegen das Klima tut oder nicht tut.
Manif pour le nucléaire
Ce 20 octobre des manifestations d’étendue mondiale sont organisées sous le titre
« Stand‑up for Nuclear »
par un ensemble de formations écologistes (voir standupfornuclear.org) dont le souci est avant tout de préserver une technologie qui fait du courant électrique proprement, dans les deux sens du terme. Des experts concernés de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ), de l’Institut Paul Scherrer (PSI) et de la Société coopérative nationale pour le stockage des déchets radioactifs (NAGRA) se sont associés à titre privé pour organiser un de ces rassemblements à Zurich ce samedi 19 octobre déjà, de 11h 16h sur la Hechtplatz.
Cette intention est louable malgré que, en Suisse, le savoir-vivre politique n’ait pas à passer par la rue, comme c’est tristement la norme ailleurs. S’il fait beau, ce sera donc toujours mieux d’y aller plutôt que de se prélasser sur le Utoquai à sucer des glaces ou boire des cannettes de bière. Et si le temps est mauvais, braver les intempéries sera une occasion de montrer sa détermination pour une juste cause restée en souffrance.
L’argument massue de ces groupes « issus de la sociétés civile » est le faible impact carboné de cette technologie, donc sa contribution au sauvetage du climat et de la planète, donc de l’humanité.
Pourtant, que la question climatique soit résolue ou non, il faut bien rappeler que la production nucléaire de courant électrique présente en soi bien des avantages :
- Diversification des sources d’énergie primaire.
- Réduction de la dépendance aux carburants fossiles.
- Négligeable dépendance à l’égard des importations
(des réserves sont accumulables à bas prix pour très longtemps).
- Autosuffisance (peu de dépendance à l’égard des importations d’électricité).
- Alimentation stable (courant de bande) avec une disponibilité d’environ 90%.
- Temps d’exploitation très long dans de bonnes conditions techniques et économiques (60 ans et plus).
- Plus respectueux de l’environnement, y compris les déchets, que les alternatives intermittentes (le solaire et l’éolien ont besoin de stockage et/ou de centrales thermiques en stand-by).
- Faible encombrement.
- Plus sûre que les alternatives
(la fusion du cœur n’est pas physiquement possible avec les concepts modernes)
- Compétitivité économique (démontage et traitement des déchets inclus).
- Potentiel technologique repoussant la fin des ressources vers une quasi éternité
(réacteurs à haute température, surgénérateurs, ou à sels fondus).
Les déchets des premières générations pourront alors servir de matière fissile.
Ces caractéristiques sont suffisantes pour en justifier l’emploi.
C’est pourquoi je me prononce en faveur de l’énergie nucléaire, quoi qu’elle fasse, ou non, pour ou contre le climat.
Michel de Rougemont, 1947, est ingénieur chimiste et Dr sc. tech. de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Il a aussi suivi le "Advanced Management Program” de la Harvard Business School.
Dès 1975 il a occupé chez Ciba-Geigy des postes variés en développement de procédés et en production chimique en Suisse, France, Espagne et États-Unis. De 1991 à 2001 il est membre de la direction générale de la division protection des plantes comme directeur du département Production et Technologie, puis responsable de l’intégration de ce secteur lors de la fusion Novartis ; ensuite il y est Directeur de la région Europe de l'Ouest de Novartis Crop Protection. Il a aussi présidé de 1994 à 2003 le conseil d’administration de SF-Chem, société de chimie fine et de base dans la région bâloise. Il s’est établi comme consultant indépendant dès 2002 (
www.mr-int.ch). Il a dirigé MYCOSYM, une entreprise espagnole dédiée aux inocula mycorhize, bio-stimulants pour les plantes.
Il a publié un essai intitulé «
Réarmer la raison. De l’écologie raisonnée à la politique raisonnable » dans lequel la situation factuelle est mise en contraste avec dogmes et alarmismes irraisonnés. Il a aussi publié un essai critique «
Entre hystérie et négligence climatique».
Il anime un blog
blog.mr-int.ch,un site sur le climat
climate.mr-int.ch et un autre site sur le contrôle biologique en agriculture
biologicals.mr-int.ch.
Latest posts by Rougemont Michel de
(see all)