Michel de Rougemont, 1947, est ingénieur chimiste et Dr sc. tech. de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Il a aussi suivi le "Advanced Management Program” de la Harvard Business School.
Dès 1975 il a occupé chez Ciba-Geigy des postes variés en développement de procédés et en production chimique en Suisse, France, Espagne et États-Unis. De 1991 à 2001 il est membre de la direction générale de la division protection des plantes comme directeur du département Production et Technologie, puis responsable de l’intégration de ce secteur lors de la fusion Novartis ; ensuite il y est Directeur de la région Europe de l'Ouest de Novartis Crop Protection. Il a aussi présidé de 1994 à 2003 le conseil d’administration de SF-Chem, société de chimie fine et de base dans la région bâloise. Il s’est établi comme consultant indépendant dès 2002 (
www.mr-int.ch). Il a dirigé MYCOSYM, une entreprise espagnole dédiée aux inocula mycorhize, bio-stimulants pour les plantes.
Il a publié un essai intitulé «
Réarmer la raison. De l’écologie raisonnée à la politique raisonnable » dans lequel la situation factuelle est mise en contraste avec dogmes et alarmismes irraisonnés. Il a aussi publié un essai critique «
Entre hystérie et négligence climatique».
Il anime un blog
blog.mr-int.ch,un site sur le climat
climate.mr-int.ch et un autre site sur le contrôle biologique en agriculture
biologicals.mr-int.ch.
2 Kommentare
La production en grande quantité d’hydrogène vert, comme on l’appelle, n’aura sans doute une chance d’être concurentielle que là où une production de courant vert relativement constante et très bon marché (wind offshore, PV régions fortement ensolleillées) est possible et donc sûrement pas en Suisse. Ensuite il faudra le stocker, le transporter sur de longues distances et le distribuer comme le gaz naturel. Sans l’introduction de taxes énormes sur le gaz naturel, il n’a à court terme aucune chance de le devenir. L’avenir dira si les américains et les asiatiques seront plus rapides pour développer d’autres solutions concurentielles basées sur l’énergie nucléaire, qui aujourd’hui ne l’est de loin pas non plus.
Au point 6.4 il serait juste de mentionner aussi la thermolyse (ou craquage) de l’eau catalysée avec le cycle Soufre-Iode qui peut se faire à 850 °C, soit à une température bien plus basse que les 1500 à 2000 °C mentionnés. L’un des réacteurs prévus pour cela dans la coopération internationale GIF (Generation IV International Forum) pour les réacteurs nucléaires de la 4e génération est justement du type VHTR, travaillant à cette très haute température de 850 °C.
https://en.wikipedia.org/wiki/Generation_IV_reactor#Very-high-temperature_reactor